
La mort est une présence constante et inévitable dans nos vies, une réalité qui suscite des sentiments profonds et complexes. Ce projet photographique cherche à capturer l'essence de ces sentiments, à travers des images qui révèlent la manière dont nous percevons et ressentons la fragilité de nos existences.
Chaque photographie invite à une introspection sur la mortalité. En immortalisant des moments de réflexion, ce projet explore les diverses réactions humaines face à l'idée de la mort avec des images où étonnamment aucun visage humain n'apparaît. Mais aussi en introduisant, avec la vidéo, des personnes partageant leurs expériences et leurs émotions, qu'il s'agisse de la confrontation à la perte d’un proche, de la vieillesse ou de la simple méditation sur le caractère transitoire de la vie.
Ce projet est une invitation à contempler différemment notre existence, à accepter la fragilité de la vie, et à trouver une forme de paix dans la reconnaissance de notre condition humaine.





Ici, ces images expriment un tourment extérieur à lui-même, un trouble qui ne vient pas de lui mais d'une ou plusieurs personnes extérieures. Comme on le sait, l'anxiété sociale peut être très grave et le jugement des autres a un poids étouffant, représenté sur cette photo par le tissu sur la tête du personnage, qui crée également un anonymat permettant à tout le monde de s’y identifier.


Visiter Auschwitz a été une expérience profondément émouvante et bouleversante. Les camps de concentration sont des lieux de mémoire qui témoignent de l'horreur et de la cruauté dont l'humanité est capable. En marchant à travers les baraquements, les chambres à gaz et les fours crématoires, j'ai ressenti un mélange de chagrin, d'indignation et de respect pour les millions de victimes qui ont péri dans ces camps. Mon reportage vise à capturer l'essence de ce lieu chargé d’histoire.


Pour conclure ce reportage sur une note émouvante. Mon idée a été de filmer trois personnes de différents âges et cultures dans un format interview, afin qu’elles puissent nous parler de leurs expériences et de leurs visions personnelles vis-à-vis de la mort. La première personne interviewée est une femme âgée, Simone Jayol, issue d' une culture traditionnelle où la mort est souvent vue comme une étape naturelle de la vie. Elle partage ses souvenirs, les rituels funéraires auxquels elle a participé et comment sa perception de la mort a évolué avec le temps. La deuxième interviewée est une femme d'âge moyen, d'origine urbaine, qui a vécu des expériences liées à la perte d'êtres chers. Son témoignage met en lumière les défis émotionnels auxquels elle a dû faire face. Enfin, la troisième personne est une jeune adulte qui explore la mort à travers un prisme plus philosophique et existentiel. Elle parle de ses réflexions sur la manière dont les jeunes générations abordent la mort. La musique joue également un rôle crucial dans ma vidéo. J'ai choisi des morceaux à mélodie mélancolique pour renforcer l'impact de leurs paroles. J'ai opté pour des styles différents pour chacune, mettant en avant la sincérité des témoignages. Les transitions et les plans fixes permettent de créer une atmosphère introspective, invitant le spectateur à réfléchir sur sa propre relation avec la mort.
Merci de votre attention !