Au Cap-Vert, la dure vie des Cap-verdiens.
C’est un chapelet de dix îles situées à 500 kilomètres de la côte sénégalaise, entre l’Afrique et l’Europe. Un petit pays atlantique, tour à tour escarpé, luxuriant, désertique… La plupart des îles du Cap-Vert offrent un paysage de plateaux arides et désertiques, avec quelques rares zones de végétation. On trouve beaucoup d’animaux domestiques, introduits au Cap-Vert par les Portuguais. Ils se sont développés au détriment des espèces sauvages. Ce phénomène d’espèces sauvages peut se comparé à celui du tourisme qui se sont introduits et développés au détriment des natifs. Effectivement le Cap Vert est très prisé des touristes à cause des plages de sable fin les restaurants, les soirées en musique et les marchés colorés de l’île de São Vicente où prospère, comme partout dans l’archipel, cette culture créole gaie et colorée née des métissages entre colons portugais et descendants d’esclaves noirs… Dès le XVIIe siècle, les sécheresses ont, à intervalles réguliers, provoqué des famines. La plus effroyable, celle de 1947, aurait fait 30 000 morts. À Santo Antão les habitants n’ont pas profité du tourisme. Pourtant depuis leur indépendance en 1975 le pays n’a fait que progresser, le revenu moyen par habitant n’en a pas moins sérieusement augmenté. Même si la moyenne du revenu mensuel brut des habitants est de 303 $. L’électricité et l’eau dans les foyer est arrivé plutôt tard et à cause des problèmes de sécheresses l’eau est presque devenue une question de survie.














